
L’armée yougoslave (tchetniks) contre les Allemands
- 31/03/2013
LES CETNIKS ET LES ALLEMANDS
La falsification de l’Histoire dans les Balkans selon laquelle les Cetniks du général Draza Mihailovic avaient collaboré avec les Nazis et leurs valets durant la Seconde Guerre Mondiale est le dénominateur commun de la propagande communiste. Qui plus est, encore de nos jours, alors que de nombreuses informations sont disponibles, une bonne partie de la population considère qu’il y avait à ce sujet “quelque chose de louche”.
Les documents et les photographies que le régime communiste publiait pour appuyer sa propagande sont de trois types.
D’abord, ils fabriquaient des photos montages.
Ensuite, ils faisaient passer les Cetniks du général Mihailovic pour des collaborateurs de l’occupant en faisant valoir qu’ils rencontraient les représentants des puissances de l’Axe à de multiples reprises. Le général Draza Mihailovic et ses officiers ont effectivement rencontré des officiers Allemands (Draza Mihailovic deux fois), il s’agissait de pourparlers qui sont monnaie courante, au cours de chaque guerre, entre belligérants. D’ailleurs l’existence de ces pourparlers n’était un secret pour personne, bien au contraire. Par exemple, le général Draza Mihailovic a rencontré les Allemands le 11 novembre 1941 dans un village près de Valievo, ce dont il a rendu compte au gouvernement yougoslave en exil à Londres et au gouvernement Britannique aussi bien avant qu’après la rencontre. L’existence de ces pourparlers a été relayée par la “BBC” le 12 novembre pour féliciter le général Draza pour son comportement exemplaire devant le puissant ennemi !
Enfin, les communistes ne font sciemment pas la distinction entre les Cetniks du général Draza Mihailovic et les Cetniks du Voivode Kosta Pecianac. Ces derniers avaient accepté en août 1941 de jouer un double jeu avec les Allemands. Cependant les autorités Allemandes d’occupation s’en méfiaient et ont finit par dissoudre ces unités jusqu’à la fin 1942. Par contre, les communistes passent sous silence leur propre collaboration avec les Allemands et les oustachis. De nombreux rapports du groupe “Bader” et du général Bader lui-même (commandant les forces d’occupation allemande en Serbie) à Berlin font état de la collaboration entre les communistes et les oustachis de la Légion Noire pour combattre les Cetniks au printemps 1942 en Bosnie orientale.
Les émissaires de Tito, chef des forces paramilitaires communistes ont signé au printemps 1943 un accord de collaboration avec les Allemands pour se battre à leurs côtés contre les Cetniks et les Britanniques en cas de débarquement allié sur la côte adriatique (A cette époque le lieu du débarquement n’était pas encore fixé par les alliés et ils ont hésité entre le débarquement en Normandie et la côte adriatique NdT).
Quelque chose de similaire ne pouvait tout simplement pas avoir lieu chez les Cetniks. Du début à la fin de la guerre, les Cetniks se sont battus contre les puissances de l’Axe ce que prouvent les quelques documents et photos suivants, leur nombre étant non exhaustif.
Sources : Musées Nationaux de Tchatchak, de Kralievo, de Uzitsé; Musée “21 Octobre” à Kragujevac, Musée d’histoire de la Yougoslavie à Belgrade, Institut d’Histoire Militaire à Belgrade. Les livres : “Le passé assombri” de Goran Davidovic et Milos Timotijevic (Tchatchak – Gornji Milanovac – Kralievo 2002) et “Les affiches Allemandes pendant la guerre en Serbie 1941 – 1944” de Kosta Nikolic (Ed. : “Bonart” Nova Pazova 2000)
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- Un des quatre tanks Allemands capturé par les Cetniks à l’automne 1941. Le partage des prises de guerre était convenu à l’avance, les Cetniks ont donc cédé un tank et deux canons aux communistes et détaché quelques instructeurs car les communistes ne savaient pas se servir de telles armes. Cependant, l’historiographie communiste a détourné la vérité sur le sujet. En effet, encore aujourd’hui à l’entrée de la ville de Gornji Milanovac figure un tank sur lequel on peut lire une plaque expliquant qu’il a été capturé par les communistes aux Allemands. La vérité importait tellement peu aux historiens communistes qu’ils n’ont pas fait attention au “détail” suivant: le tank trônant à l’entrée de la ville de Gornji Milanovac n’est pas allemand mais américain : de la famille des Sherman et plus exactement le M4A1 ce tank a été offert comme aide militaire des Etats Unis après la guerre. N’importe qui passant par la route nationale appelée “Ibarska Magistrala” à proximité pourra constater que les instructions sont inscrites en britannique. De toute façon, les quatre tanks allemands étaient déjà détruits depuis fin 1941.
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- Un officier Cetnik dans un des tanks capturé aux Allemands. Les Allemands avaient réussi à identifier l’un des officiers Cetniks qui lançaient des offensives sur leurs unités avec ces tanks et ont mis sa tête à prix. Il s’agissait du lieutenant Zarko Borisic originaire des environs de Tchatchak.
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- Cadavres de soldats Allemands liquidés par les Cetniks les 14 et 15 Octobre 1941 sur la route Kragujevac – Gornji Milanovac.
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- Cadavres de soldats Allemands tués en combattant les Cetniks les 14 et 15 Octobre 1941 sur la route Kragujevac – Gornji Milanovac. Pour plus de détail sur cet évènement particulier veuillez vous rendre sur le lien “La tragédie de Kragujevac – octobre 1941” sur ce même site.
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- Sur la route Kragujevac – Gornji Milanovac, le 15 octobre 1941, un tank allemand détruit par les Cetniks qui avaient enterré des bombes à cet endroit. Les bombes avaient été prises à l’ennemi lors de la libération de Tchatchak le 1er octobre. L’explosion a été amorcée par le caporal Rade Zivkovic originaire d’un village voisin qui a été tué sur le coup par la violence de l’explosion. Le Roi Pierre II lui a rendu hommage en le décorant à titre posthume.
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- Kralievo, octobre 1941. Des Allemands à côté de soldats Cetniks tués au cours de l’échec de l’offensive Cetnik pour libérer la ville. D’après les rapports de l’armée Allemande, les communistes n’avaient subis aucune perte dans cette région.
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- Peloton d’exécution à Kralievo en 1941. Un soldat Allemand achève au pistolet les Serbes qui n’étaient pas morts sur le coup.
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- Croix surplombant les tombes des Serbes fusillés à Kralievo. Les Allemands n’y avaient pas touché tandis que les communistes les ont détruites dès la fin de la guerre.
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- Kralievo le 18 octobre 1942. Heinrich Himmler, le bras droit d’Hitler arrive tout droit de Berlin pour superviser l’opération “Kopaonik” contre le corps d’armée de Rassina du major Dragutin Dimitrijevic. A cette occasion, la 7ème division SS “Prince Eugène” a eu son baptême du feu. La venue de Himmler, le plus haut fonctionnaire nazi à être venu en Serbie, à Kralievo, est l’un des plus grand secret de l’Histoire officielle écrite par les communistes. Parce que la venue d’Himmler montre quelle était la formation armée que les Allemands considéraient comme leur dangereux ennemi. A cette époque, en Serbie, en Bosnie-Herzégovine orientale et au Monténégro, il n’y avait que quelques centaines de paramilitaires communistes, et sur tout le territoire de la Yougoslavie ils ne comptaient que 10 à 15 000 hommes dans leurs rangs. Si, quelle qu’en soit la raison, Himmler était par sa visite venu affirmer que le danger pour les Allemands étaient les communistes, ces derniers se seraient empressés, sitôt la guerre finie, de faire tourner de nombreux films de propagande pour asseoir encore plus facilement leur pouvoir et écarter définitivement toute suspicion sur leur compte. Cette photo est exposée au Musée National à Kralievo.
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- Décombres de la maison près de Tchatchak où est né Predrag Rakovic, commandant du 2ème corps d’armée Cetnik, que les Allemands ont incendié en 1943.
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- Décombres de la maison où est né Predrag Rakovic à Prijevor, après le passage de la barbarie nazie en 1943. Sa famille n’a pu échapper à la destruction qu’à la dernière minute. Son plus jeune frère, Zivorad Rakovic a frôlé la mort de très près : une balle Allemande s’était logée dans le récipient en bois qui servait à transporter le fromage qu’il portait sous le bras alors qu’il fuyait à travers le champ de mais voisin. Zivorad Rakovic est aujourd’hui professeur à l’Université de Belgrade et député à l’Assemblé de Serbie-Monténegro.
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- Un village dans la région de Dragatchevo en 1943. Les paysans reconstruisent la maison du sous lieutenant Miloutine Jankovic, commandant une brigade du corps d’armée de Ravna Gora que les Allemands et les fascistes bulgares ont chacun incendié une fois.
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- Les premières maisons que les Allemands incendiaient sur le territoire militaire du 1er corps d’armée de Ravna Gora étaient celles de membres actifs de l’organisation Cetnik.
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- Les premières maisons que les Allemands incendiaient sur le territoire militaire du 1er corps d’armée de Ravna Gora étaient celles de membres actifs de l’organisation Cetnik.
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- Les premières maisons que les Allemands incendiaient sur le territoire militaire du 1er corps d’armée de Ravna Gora étaient celles de membres actifs de l’organisation Cetnik.
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- Les premières maisons que les Allemands incendiaient sur le territoire militaire du 1er corps d’armée de Ravna Gora étaient celles de membres actifs de l’organisation Cetnik.
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- Les premières maisons que les Allemands incendiaient sur le territoire militaire du 1er corps d’armée de Ravna Gora étaient celles de membres actifs de l’organisation Cetnik.
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- Les premières maisons que les Allemands incendiaient sur le territoire militaire du 1er corps d’armée de Ravna Gora étaient celles de membres actifs de l’organisation Cetnik.
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- Pont ferroviaire à Vishegrad après que les Cetniks l’aient détruits le 6 octobre 1943. Les unités Cetniks du major Dragoslav Ratchic, du major Aleksa Draskovic et du major Vojislav Loukatchevic avaient d’abord libéré la ville de l’occupant Allemand et de leurs alliés oustachis. Les missions militaires britanniques présentes lors de l’offensive ont compté plus de 200 soldats Allemands tués (ils ne comptaient pas les pertes oustachis) tandis que les Cetniks n’avaient “que Л 18 morts à déplorer. Les forces paramilitaires communistes n’ont jamais eu aussi “peu” de pertes pour autant de dégats occasionnées. Après la guerre éclair menée contre la Yougoslavie en avril 1941, ce pont est le plus grand détruit dans le pays (c’est pourquoi les communistes après la guerre n’ont jamais publié de bilan chiffré des actions de sabotage contre l’occupant). La destruction de ce pont a été filmée par le général britannique Charles Armstrong. Le soir même dinant avec le général Draza, il était furieux d’entendre sur la BBC une déclaration attribuant tout le mérite de cette action aux paramilitaires communistes.
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- Schéma du 2ème pont près de Mokra Gora que les Cetniks ont détruit le 29 septembre 1943. La mission britannique d’observation présente a décrit cette action ainsi : “Le 29 septembre. De “Serbonian” . Ont détruits 4 ponts en 15 heures près de Mokra Gora, d’après Viks. (Serbonian et Viks sont les noms de code de deux officiers britanniques chez les Cetniks – Note du Traducteur) Numéro un pont à trois arcs indépendants, un pont maintenu par un arc triple ; tous revêtus d’acier. Deux tentatives pour faire dérailler le train dans le tunnel ont échoué, le train est passé au dessus des cratères causés par l’explosion. 36 fascistes bulgares tués la nuit dernière et 70 fascistes bulgares tués aujourd’hui. 29 se sont rendus sans combattre. Vous voyez bien que la BBC reconnait des mérites aux forces de Mihailovic ” Pourtant, cette action a aussi été mise au crédit des communistes.
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- Schéma du 3ème pont près de Mokra Gora que les Cetniks ont détruit le 29 septembre 1943. Après guerre, les communistes détruisaient toute preuve du combat des Cetniks contre les puissances de l’Axe, c’est à dire les éléments qui n’auraient jamais permis d’accuser les Cetniks de collaboration avec les Nazis. L’auteur de ces schémas est inconnu. Ils sont conservés au Musée National d’Uzitse.
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- Schéma d’un des ponts près de Mokra Gora détruit par les Cetniks le 29 septembre 1943. Ce jour là, les Cetniks ont détruit quatre ponts près de Mokra Gora et ainsi débuté une grande offensive contre les Allemands et les oustachis en direction de Sarajevo et de la côte adriatique.
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- Transfert de Cetniks du corps d’armée de la Drina en direction de la Bosnie centrale ayant pour but de traquer les soldats Allemands et oustachis, octobre 1943. Ces camions ont été pris aux Allemands lors de la libération de la ville de Vishegrad le 6 octobre 1943.
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- Les troupes Allemandes et oustachis n’ont pas réussi à détruire ce pont et donc protéger leur retraite. Mais, pour leur sauver la mise, les communistes ont jeté toutes leurs forces dans le dos des Cetniks, quand ces derniers préparaient la libération de Sarajevo.
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- Un des rares ordres toujours conservé écrit de la main du major Dragutin Keserovic, commandant le corps d’armée Cetnik de la Rassina, au sujet des destructions de ponts et de voix ferrés. Le document est conservé à l’Institut d’Histoire Militaire à Belgrade.
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- Dans les musées et archives teintés d’idéologie communiste peuvent se trouver des photos des résultats des actions de sabotage en Serbie. Selon la version officielle, on ne sait pas qui en ont été les responsables. Cette “méconnaissance” vient du fait que les responsables de ces actions de diversion sont les Cetniks de Draza Mihailovic avec ou sans la collaboration des Britanniques. De nombreuses actions de sabotage avaient lieu dans les Balkans pendant qu’en Afrique du nord les Alliés combattaient le meilleur chef de guerre hitlérien : le Maréchal Erwin Rommel, au cours de la bataille connue sous le nom de “Bataille pour l’approvisionnement”. Les voix ferrées permettant le mieux d’approvisionner en armes et munitions le Maréchal Rommel en Afrique du Nord passaient par la Serbie, c’est pourquoi, le rôle des Cetniks était capital puisque ils retardaient cet approvisionnement. En outre, Hitler lui-même avait déclaré que la guerre en Afrique du Nord était perdue à cause du “banditisme dans les Balkans”. Cette photo est conservée au Musée de l’Histoire de la Yougoslavie à Belgrade.
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- Milivoje Teshic (à droite) originaire de Valievo, Cetnik du détachement d’aide de camp du commandant de la Garde Royale de la montagne, le capitaine Nikola Kalabic, sur un ” Opel Blitz” capturé aux Allemands en 1942 près de Ljig.
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- Cette photo de membres du corps d’armée de Takovo est issue des archives Allemandes ; sur les bords les annotations ont et ont été faites par les Allemands. La photo a été vraisemblablement trouvée sur Nesko Nedic, le commandant de l’unité, lorsqu’il a été capturé dans le nuit du 5 au 6 décembre 1942 dans le village de Stapar. Ce soir là, sur ordre du général Draza, le capitaine Nikola Kalabic, commandant la Garde Royale de la montagne. , a organisé une rencontre d’officiers Cetniks et de citoyens de la région de Valievo, pour les convaincre d’améliorer leurs actions de sabotage. Cependant, un des civils avait trahi et les Allemands ont encerclé la maison où avait lieu la rencontre. Après quelques escarmouches, les Allemands jetèrent une grenade à l’intérieur de la maison qui explosa et fit s’évanouir le lieutenant Nedic qui a malheureusement été capturé. Au printemps 1943, il réussit à s’échapper du camp de concentration de Banjica (un quartier de Belgrade).
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- Petar S. Jelisavtchic “Gragane” (1911 – 1987). Sa tombe, et la photo datant de son époque de résistant qui a été apposée sur sa pierre tombale se trouve au cimetière Serbe Orthodoxe du Monastère “Saint Sava” à Libertville près de Chicago. (Photo issue des archives Allemandes).
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- Ordre du colonel Felber du 4 septembre 1943 pour l’exécution d’otages “DM” en “représailles aux attaques contre des patrouilles allemandes des douanes” près de Bajina Basta, “durant laquelle un douanier a été grièvement blessé” . “DM” sont les initiales de Draza Mihailovic. Le document a été découvert et traduit par Milos Acin Kosta, historien de Washington.
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- Mise à prix du général Draza Mihailovic datant de juin 1943. Cette fois, les nazis avaient aussi mis à prix la capture du chef des forces armées paramilitaires communistes Tito. A la différence du premier, il n’existe que peu d’exemplaires de la mise à prix de Tito dans les Archives de Serbie à Belgrade, tout simplement parce que les Nazis n’en avaient pas imprimé beaucoup puisque de toute façon, le chef des paramilitaires communiste ne se trouvait pas dans la zone d’occupation Allemande.
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- Le capitaine Katwiz de la division Brandebourg en plein interrogatoire de deux Cetniks capturés, quelque part en Serbie en 1943.
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- Membres de la division Allemande Brandebourg, spécialiste du contre-terrorisme, habillés en Cetniks, quelque part en Serbie. Les unités de cette division ont participé dans plusieurs opérations contre les Cetniks.
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- Proclamation du général commandant en chef des forces d’occupation en Serbie, le général Bader, contre le général Draza Mihailovic.
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- Sur un des soldats Allemand tué en combattant les Cetniks en automne 1944 dans la région de Gruza, ont été retrouvées ces deux photos. La première montre le nazi tué, la seconde montre sa veuve et son enfant.
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- Krusevac le 14 octobre 1944 : les Allemands fuient la ville pendant que les Cetniks déferlent de l’autre coté.
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- Krusevac le 14 octobre 1944 : les Cetniks entrent dans la ville qu’ils viennent de libérer des nazis ; le peuple les accueille chaleureusement. Ces camions sont capturés par les Cetniks aux nazis juste dans les derniers combats pour la libération de la ville.
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- Krusevac le 14 octobre 1944 : les Cetniks avec les citoyens de la ville devant le monument commémorant la bataille du Kosovo
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- Krusevac le 14 octobre 1944 : le colonel Dragutin Keserovic, commandant le corps d’armée de Porkuplie (2ème à partir de la gauche) et le lieutenant américain Elsford Cramer (au milieu) entrent dans la ville libre.
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- Krusevac le 14 octobre 1944 :A l’issue de la bataille pour la libération de la ville, sur la terrasse de l’hôtel “Paris” des allocutions sont faites par le colonel Dragutin Keserovic (premier en partant de la gauche), un colonel de l’Armée Rouge (au milieu) et le colonel Elsford Cramer. Les officiers soviétique et américain ont été les témoins des combats des Cetniks contre les nazis. Cependant, peu de temps après, le même jour, les soldats de l’Armée Rouge ont attaqué les Cetniks et donné le pouvoir aux paramilitaires communistes, arrivés juste pour cela. Les communistes affirment encore aujourd’hui que ce sont eux qui ont libéré la ville, sans en apporter la moindre preuve, alors que l’entreprise la plus grande de la ville porte le nom de “14 octobre”.
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- Pour commencer, voici un exemple concret illustrant la manière de procéder par les communistes pour fabriquer des photographies montrant ensembles les Cetniks et les Allemands. Ceci est la photo de couverture du livre de Nikola P. Ilic “La collaboration des Cetniks avec l’occupant et leurs valets en Serbie 1941-1944 Л édité par l’Institut d’Histoire contemporaine à Belgrade et par le Musée populaire de Leskovac en 1996. Désireux d’illustrer le titre du livre par une photo adéquate, l’auteur s’est mis au photomontage. Sur les photos dont il disposait pour cela, l’auteur n’a reconnu que le Cetnik (avec la barbe emblématique) et l’Allemand (par l’uniforme, à l’extrême droite). Entre les deux, il devait vraisemblablement penser qu’il s’agissait d’un soldat Italien ou d’un oustachi. De même pour les soldats accroupis sur la photo. En fait, le soldat debout entre l’Allemand et le Cetnik est Britannique, et ceux qui sont accroupis sont des officiers américains La photo est floue, de mauvaise qualité parce que volontairement dégradée pour dissimuler le trucage. Toutes les autres photos falsifiées par les communistes sont conçues sur le même principe et de même qualité : floues et dégradées.
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- Voici l’original de la photo utilisée pour réaliser le trucage qui figure sur la couverture du livre de Nikola P. Ilic “La collaboration des Cetniks avec l’occupant et leurs valets en Serbie 1941-1944 Л. Elle a été prise sur les hauteurs de Dubrovnik en février 1944 juste avant le départ pour Bari en Italie de la mission militaire alliée. De gauche à droite : Jovan Babovic, aide de camp du major Lukachevic, le major Vojislav Lukachevic, commandant Cetnik de la région de Stari Ras (appelé par les musulmans “Sandzak Л), le colonel britannique William Bailey et le colonel Petar Bacovic, commandant les unités opérationnelles de Bosnie Herzégovine orientale. Accroupis : le capitaine de l’armée américaine Walter Mansfield et le major Borislav Todorovic, officier de liaison avec les missions alliées.